Les délégués régionaux de métropole
et le représentant des associations d’Outre-Mer
La France métropolitaine est répartie en 13 délégations régionales.
Les délégués régionaux sont élus pour 4 ans par les puéricultrice(teur)s adhérent(e)s de chaque région.
Rôle du délégué régional
Représentant officiel de l’association sur la région, il a pour mission de faire connaître l’ANPDE aux professionnels et aux étudiants.
Il assiste aux conseils d’administration nationaux qui se déroulent en visioconférence ou en présentiel à Paris.
Il est l’interlocuteur privilégié auprès des instances locales, comme l’Agence Régionale de Santé, qui définit les besoins de la population ainsi que l’offre de soins nécessaire pour les couvrir.
Au sein de sa région, il organise des événements locaux ainsi que des réunions d’information sur l’actualité professionnelle, des échanges de pratiques et/ou l’approfondissement d’un thème défini. Ces moments sont des temps de partage privilégiés avec les puéricultrices de terrain, et permettent de maintenir les relations avec les partenaires ponctuels ou réguliers de l’ANPDE.
Le délégué régional contacte les instituts de formation en puériculture afin de rencontrer les étudiants en formation.
Les moyens mis à sa disposition
Le délégué régional s’entoure d’une équipe composée de puéricultrices des différents secteurs d’activités.
Il est souhaitable qu’il ait dans chaque département de sa région, une puéricultrice relais qu’il puisse contacter rapidement si besoin (par exemple pour une mobilisation ponctuelle devant toucher rapidement un grand nombre de puéricultrices).
Les remboursements de frais engagés par le délégué régional sont pris en charge par l’association. Les délégués régionaux bénéficient de l’appui du coordinateur des régions, leur référent. Ce dernier favorise le lien entre eux et répond à toute demande ponctuelle.
En conclusion
Le délégué régional et l’équipe qui l’entoure travaillent ensemble pour l’association, la profession et pour l’enfant et sa famille. Il s’agit d’une implication bénévole ayant pour finalité de défendre, d’informer et de fédérer la profession afin de garantir des soins de qualité en toute sécurité pour l’enfant et sa famille.
Et si c’était vous ?
Si vous résidez dans la délégation Auvergne Limousin, Rhône-Alpes ou Aquitaine Poitou Charentes, n’hésitez pas à vous rapprocher de Delphine, coordinatrice des DR, pour échanger sur les missions et, pourquoi pas, venir agrandir les rangs du Conseil d’administration !
Les candidatures aux élections sont ouvertes jusqu’au 15 juillet !
Les associations de puéricultrices des Outre-Mer adhérentes à l’ANPDE ont également un(e) représentant(e) au sein du CA, élu(e) pour 4 ans par leurs membres.
Poste actuellement à pourvoir, n’hésitez pas à vous faire connaître !
L’Association martiniquaise des infirmières puéricultrices (AMIP)
Fondée en 1972, elle vise à promouvoir la santé de l’enfant et de sa famille tout en valorisant la profession de puéricultrice. Dans un contexte insulaire où certaines communes sont de véritables « déserts médicaux », la puéricultrice joue un rôle pivot : premier recours de proximité, elle assure prévention, dépistage et continuité des soins dès la petite enfance. L’AMIP organise des actions de cohésion et d’échanges de pratiques comme le "Bokantaj Piérikiltris" et le "Cercle des Pros" qui renforcent les liens professionnels et l’actualisation des compétences.
Elle rassemble des professionnelles et des étudiantes autour d’actions de prévention, de formation et de recherche, avec une attention particulière aux familles monoparentales, plus exposées aux vulnérabilités socio‑économiques. L’association favorise aussi les échanges entre secteurs hospitaliers et extrahospitaliers, dans le respect des spécificités culturelles locales. Consciente des enjeux de santé environnementale (exemples: contamination au chlordécone, épisodes récurrents de brume de sable saharien, etc.) ,elle sensibilise ses membres et le public aux risques et aux mesures de protection.
Son siège est situé au Lamentin, en Martinique. L’AMIP est dirigée par un bureau élu de 6 à 12 membres, renouvelable tous les trois ans ; ses financements proviennent de cotisations, subventions et événements. L’association est partenaire de l’ANPDE et des associations de puériculture des DROM, et tient une assemblée générale annuelle pour statuer sur sa gestion et ses projets.
L’ADIP Guyane
Dans un contexte de désert médical marqué et sur le territoire, enclavé et multiculturel, le rôle des puéricultrices est essentiel pour garantir un suivi de qualité auprès des enfants et des familles, souvent confrontés à des situations de grande précarité sociale, sanitaire et économique. Elles assurent la prévention et le suivi du développement de l’enfant, l’accompagnement à la parentalité, les interventions en santé publique ainsi que la coordination de soins.
En Guyane, où les inégalités d’accès aux soins sont criantes, leur présence constitue un maillon indispensable du parcours de santé de l’enfant, notamment dans les zones éloignées elles sommes souvent les seules référentes paramédicales pédiatriques accessibles.
L’ADIP œuvre ainsi depuis 2005 à valoriser et soutenir les puéricultrices dans leurs missions, promouvoir la santé de la mère et de l’enfant, renforcer le maillage territorial en petite enfance, et porter la voix de la profession dans les instances locales et nationales.
L’Association Guadeloupéenne des Puéricultrices (AGP)
Fondée en 1982, elle regroupe des professionnelles actives ou retraitées, ainsi que des étudiantes, engagées pour la santé et le bien-être des enfants et des familles sur le territoire de la Guadeloupe et l’ensemble de ses dépendances. Depuis 2024, un nouveau bureau œuvre. Il est composé de 10 membres siégeant au sein du conseil d’administration et à ce jour de 4 adhérentes bénévoles. Toutes exercent dans différents secteurs : PMI, hospitalier, libéral, formation, EAJE. La nouvelle dynamique de l’équipe a permis de relancer des actions de terrain : participation au 2ème salon de la Famille, un temps de réflexion et d’échanges professionnels « On ti Kozé », relance de la communication digitale pour plus de visibilité, mais aussi des temps de convivialité (village féerique ou marche de cohésion) pour créer du lien et avancer ensemble.
Les puéricultrices en Guadeloupe relèvent de nombreux défis :
• L’isolement géographique par rapport à l’Hexagone, mais aussi petit clin œil aux collègues de l’ile de St martin et nos archipels [Marie- Galante, les Saintes et la Désirade] qui subissent la double insularité.
• Un exercice professionnel le plus souvent en sous-effectif notamment dû au manque de reconnaissance
• Des besoins spécifiques de soins des familles liés à des parcours migratoires, mais aussi liés à la pollution climatique avec les sargasses, les brumes de sables entre autres...
Mais les professionnelles font preuve de créativité, de solidarité et d’engagement. L’AGP tend à faire reconnaitre ces réalités culturelles, sociales et géographiques. Elle vise à renforcer les partenariats et contribuer à une petite enfance bien accompagnée, avec professionnalisme et humanité. D’autres actions, notamment des temps de formations et de temps d’échanges autour de l’avenir de notre profession sont prévus en lien avec les dernières actualités. Cette année nous avons axé nos actions autour du fléau que représentent les écrans pour nos enfants de tout âge. Par ailleurs, la reconnaissance de nos compétences en tant qu’infirmière puéricultrice dans l’accompagnent des familles reste un levier pour 2025/2026.
Grâce au partenariat avec l’ANPDE, nous espérons, en lien avec les autres DROM, pouvoir faire valoir nos spécificités à l’échelle nationale.
Notre slogan : « Sé grenn diri ka fè sak diri » (« Ce sont les grains de riz qui font les sacs de riz ») = Ensemble nous faisons la force